Été 2015 – Les ruines d’Herculanum, la ville surgie du passé

par Août 17, 2015été 2015, Italie

Notre trajet en TGV nous conduit de Rome à Napoli où nous prenons une voiture de location et nous nous rendons dans la ville d’Ercolano pour y visiter les ruines d’Herculanum.

Retour de 2000 ans en arrière. Herculanum, moins grand que Pompéi mais mieux conservé.

Les ruines d’Herculanum sont moins célèbres que celles de Pompéi et sont, par le fait même moins visitées. Pourtant, de toutes les cités ensevelies par l’éruption du Vésuve, c’est la mieux préservée.

Les ruines d’Herculanum avec le Vésuve en arrière plan.

La ville antique est située 15 mètres plus bas que la ville moderne (hauteur de la coulée de boue issue de l’éruption du 24 août 79).

Nous avons fait la visite avec un guide afin d’en tirer le plus d’informations possible. Celui-ci a pris le temps de bien nous expliquer et d’entrer dans plusieurs demeures.

Nous n’avons pas regretté notre visite qui nous a permis de découvrir une toute petite partie de ce que fut la cité avant l’éruption et d’imaginer ce qui est arrivé lors de l’éruption.  Nous aurions aimé faire dans la même journée Pompéi mais avec cette chaleur accablante et le trajet que nous devions ensuite faire pour nous rendre à Sorento, nous avons choisi de ne faire qu’un des deux.

Des fouilles menées en 1980 ont permis de dire que la population n’avait pas fui mais s’était réfugiée dans des locaux près de la plage.

Un brin d’histoire…

Herculanum était une ville romaine antique située dans la région italienne de Campanie, détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 après J.C. La cité était petite avec une superficie de 12 hectares, dont environ 4,5 ha ont été dégagés, et une population estimée à quatre mille habitants.

Herculanum fut enfoui sous une couche de lave et de boue, c’est ce qui en fait sa principale caractéristique, contrairement à Pompéi qui fut recouverte de cendre et fragments de lave éjectés par le volcan.

Lave et boue formèrent une couche de tuf qui garanti une meilleure conservation de la cité enfouie, ce qui permet d’avoir cette vision des ruines de Herculanum. Les fouilles se sont arrêtées là où commence la commune actuelle d’Ercolano. La majorité des monuments publics et religieux sont toujours recouverts par la ville moderne.

Herculanum, Ercolano et le Vésuve.

Pavement d’une rue d’Herculanum.

 

Un hermès de bronze, sans doute, le portrait du propriétaire de la demeure.

Un thermopolium. Dans l’Antiquité, le thermopolium correspondrait au fast food actuel. C’était une petite boutique très fréquentée, du type taverne, avec notamment le fameux comptoir en forme de L, bloc de maçonnerie englobant des pots de terre cuite et revêtu de plaque de marbre.

Un très beau panneau en mosaïque illustrant Les noces de Neptune et Amphitrite.

 

Banc de marbre

Rue de basalte de la ville

Bains avec fond de mosaïques