Été 2015 – Capri,  la Dolce Vita italienne

Été 2015 – Capri, la Dolce Vita italienne

Été 2015 – Capri, la Dolce Vita italienne

Capri, la bellissima!

Lors de notre séjour sur la côte Amalfitaine, nous avons passé une journée inoubliable sur l’Ile de Capri. Quelle foule par contre!

Cette île de 6 kilomètres de long par 3 de large est située dans la baie de Naples, en face de la péninsule de Sorrente. Connue depuis l’Antiquité pour sa beauté, elle est un lieu de villégiature dès l’époque romaine. Tout au long de l’histoire de l’île, elle a été la favorite des empereurs romains, des riches artistes et de célèbres, écrivains. Elle reste l’un des lieux incontournables à voir en Méditerranée.

Nous avons pris un traversier de Sorrento à Capri. Nos billets étaient achetés d’avance. La traversée prend environ 20 minutes mais ce fut suffisant pour donner le mal de mer à Samuel qui était déjà fragile après avoir fait la route de Santa Agatha à Sorrento. À notre arrivée à Capri, nous avons donc dû attendre un bon moment avant que ça se replace pour lui. Ça nous a laissé le temps de planifier notre journée. Nous avons décidé de faire notre visite à pied, de nous rendre à Capri et de là, faire quelques randonnées.

Nous prenons donc le funiculaire pour monter jusqu’au village de Capri qui est accroché à la colline. Le village en lui-même est très touristique mais tout de même charmant.

En se baladant dans les petites rues de Capri on se rend vite compte que sa réputation très jet set est bien méritée.

À gauche, la route qui monte jusqu’à Capri

Une petite rue étroite de Capri

Le port de Capri

Tour de l’horloge sur la Piazzetta sur l’île de Capri

Le funiculaire nous transporte en 5 minutes de la Marina Grande au centre de Capri. Nous arrivons à la station piazza Umberto. La Piazza Umberto est le quartier le plus célèbre de l’Ile de Capri et est situé dans le centre historique de la ville. C’est la place centrale du village de Capri et le départ de nombreuses petites ruelles commerçantes…

Un des éléments principal de la place est la tour de l’horloge, qui est souvent associée à l’île de Capri.

Cette minuscule piazzetta est un passage obligé car tous les chemins de Capri passent par cette place. Elle est agitée et exubérante. Il faut la voir et vite partir découvrir les véritables trésors de l’île. C’est bling bling mais on s’en fout…les petites rues nous transportent dans un monde de luxe c’est vrai mais dans une une superbe île aussi.

En partant de la Piazzetta, nous prenons le sentier côtier qui nous fait voir le sud est de l’île et ses décors spectaculaires. Nous nous rendons jusqu’à l’Arco Naturale, cette surprenante arche naturelle de près de 20 mètres de haut qui surplombe la côte orientale de Capri. Malheureusement, à cause de travaux, des échafaudages nous coupaient la vue et nous n’avons pas pu descendre jusqu’à sa base.

La promenade est très agréable et on a plusieurs magnifiques vues sur Capri et la mer. On découvre ensuite les Faraglioni, trois rocs emblématiques de Capri, d’une centaine de mètre chacun. La boucle s’achève avec le belvédère de Tragara et sa vue sur la petite baie de Marina Piccola.

Arco Naturale, l’arche naturelle.

À notre retour, le secteur du port de Capri est envahi de touristes et il fait une chaleur étouffante. Nous tentons de nous trouver une place pour nous étendre un peu sur la plage en attendant le bateau mais les gens sont cordés comme des sardines. Nous prenons enfin le bateau qui nous ramène à Sorento, contents de notre visite mais un peu étourdis par autant de touristes et de villas de luxe. Nous ne regrettons pas notre visite mais la partie que nous avons le plus appréciée est le petit bout du sentier côtier qui était un peu moins peuplé.

Et oui, maintenant, Capri, c’est fini!

Une dernière vue du port de Capri avant de reprendre le bateau pour Sorento.

Été 2015 – Les ruines d’Herculanum, la ville surgie du passé

Été 2015 – Les ruines d’Herculanum, la ville surgie du passé

Été 2015 – Les ruines d’Herculanum, la ville surgie du passé

Notre trajet en TGV nous conduit de Rome à Napoli où nous prenons une voiture de location et nous nous rendons dans la ville d’Ercolano pour y visiter les ruines d’Herculanum.

Retour de 2000 ans en arrière. Herculanum, moins grand que Pompéi mais mieux conservé.

Les ruines d’Herculanum sont moins célèbres que celles de Pompéi et sont, par le fait même moins visitées. Pourtant, de toutes les cités ensevelies par l’éruption du Vésuve, c’est la mieux préservée.

Les ruines d’Herculanum avec le Vésuve en arrière plan.

La ville antique est située 15 mètres plus bas que la ville moderne (hauteur de la coulée de boue issue de l’éruption du 24 août 79).

Nous avons fait la visite avec un guide afin d’en tirer le plus d’informations possible. Celui-ci a pris le temps de bien nous expliquer et d’entrer dans plusieurs demeures.

Nous n’avons pas regretté notre visite qui nous a permis de découvrir une toute petite partie de ce que fut la cité avant l’éruption et d’imaginer ce qui est arrivé lors de l’éruption.  Nous aurions aimé faire dans la même journée Pompéi mais avec cette chaleur accablante et le trajet que nous devions ensuite faire pour nous rendre à Sorento, nous avons choisi de ne faire qu’un des deux.

Des fouilles menées en 1980 ont permis de dire que la population n’avait pas fui mais s’était réfugiée dans des locaux près de la plage.

Un brin d’histoire…

Herculanum était une ville romaine antique située dans la région italienne de Campanie, détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 après J.C. La cité était petite avec une superficie de 12 hectares, dont environ 4,5 ha ont été dégagés, et une population estimée à quatre mille habitants.

Herculanum fut enfoui sous une couche de lave et de boue, c’est ce qui en fait sa principale caractéristique, contrairement à Pompéi qui fut recouverte de cendre et fragments de lave éjectés par le volcan.

Lave et boue formèrent une couche de tuf qui garanti une meilleure conservation de la cité enfouie, ce qui permet d’avoir cette vision des ruines de Herculanum. Les fouilles se sont arrêtées là où commence la commune actuelle d’Ercolano. La majorité des monuments publics et religieux sont toujours recouverts par la ville moderne.

Herculanum, Ercolano et le Vésuve.

Pavement d’une rue d’Herculanum.

 

Un hermès de bronze, sans doute, le portrait du propriétaire de la demeure.

Un thermopolium. Dans l’Antiquité, le thermopolium correspondrait au fast food actuel. C’était une petite boutique très fréquentée, du type taverne, avec notamment le fameux comptoir en forme de L, bloc de maçonnerie englobant des pots de terre cuite et revêtu de plaque de marbre.

Un très beau panneau en mosaïque illustrant Les noces de Neptune et Amphitrite.

 

Banc de marbre

Rue de basalte de la ville

Bains avec fond de mosaïques

Été 2015 – Rome, trésors de la ville éternelle

Été 2015 – Rome, trésors de la ville éternelle

De la Grèce à l’Italie

Le 14 août, c’est avec le cœur un peu serré que nous quittons notre belle île grecque et ses parois d’escalade époustouflantes. Avant de rentrer à la maison, nous avons quand même encore une magnifique semaine à passer en Italie. Les trois premiers jours, nous les passerons à Rome. Nous avions réservé un logement sur Air bnb tout près de Piazza Campo Di Fiori.

Le voyage de l’aéroport à Rome fut fort en émotion avec un chauffeur de taxi qui a fait monter l’odomètre à 180 km/ heure!
À l’arrivée à l’appartement, petit problème de communication avec le propriétaire, nous sommes pris dehors, avec nos valises. Finalement, tout se règle et nous allons, affamés nous régaler d’une bonne pizza dans un beau petit resto de Piazza Campo Di Fiori, une des places les plus mondaines de la capitale.

 

Piazza Campo di Fiori

C’est tout près de cette belle place que nous logeons. Cet endroit très achalandé est situé entre la Piazza Navona et le Palais Farnese.

Tous les jours de la semaine sauf le dimanche se tient un marché de fruits et légumes ; on y trouve également des marchands de poisson et des restaurants. Les nombreux bars et restaurants qui offrent autant d’occasions de loisir le soir, ainsi que la grande quantité de jeunes qui se donnent rendez-vous ici, font de cette place une des plus vivantes de la ville.

Les ruelles tout autour grouillent de petites boutiques et d’ateliers d’artisans fort intéressants.

 

Au centre du Campo de’ Fiori, se trouve la statue de Giordano Bruno, qui rappelle que ce moine dominicain y fut brûlé vif le 17 février 1600.

Piazza Navona

Non loin de notre appartement, se trouve une autre magnifique piazza. La piazza Navona est la plus grande et sans doute la plus belle place touristique de Rome. Elle est située tout près du Panthéon.

Avec ses trois fontaines baroques spectaculaires, ses églises, son palais et son obélisque, c’est une véritable œuvre d’art, un passage obligé! L’une de ces trois fontaines, la fontaine des Quatre-Fleuves est apparue dans le film Anges et Démons. C’est aussi devant L’Église Sainte-Agnès-en-Agone que Julia Roberts a dégusté son gelato dans Eat, Pray, Love.

Ici se tenaient des défis en tous genres : boxe, poésie, athlétisme, puis plus tard des combats de gladiateurs.
Comme presque tous les lieux destinés au divertissement des romains, il était entouré de tavernes et de bordels. Les prostituées de luxe aguichaient les clients en exposant des peintures qui expliquaient leurs spécialités. Les esclaves, par contre, étaient exposées nues pour les possibles clients.

Nous y sommes retourné à quelques reprises pour y flâner et voir les artistes qui font des œuvres sur place.  Zac a aimé particulièrement ceux qui se spécialisaient dans la peinture en spray!

L’une de ces trois fontaines, la fontaine des Quatre-Fleuves est apparue dans le film Anges et Démons. C’est aussi devant L’Église Sainte-Agnès-en-Agone que Julia Roberts a dégusté son gelato dans Eat, Pray, Love.

En 2005, le Project for Public Spaces a choisi la Piazza Navona comme la troisième meilleure place du monde.

Les artistes de Piazza Navona

Statue du Gange (fontaine des Quatre fleuves) et en arrière plan le Palais Pamphilj

L’Église Sainte-Agnès-en-Agone

Fontaine des Quatre fleuves

La fontaine des Quatre-Fleuves

Lors de notre deuxième jour à Rome, nous décidons de prendre un service d’autobus pour les touristes qui fait le tour des différents endroits à visiter  et qui offre la description enregistrées des différents lieux. Cela nous évite d’avoir de trop grandes distances à parcourir à pied. Il fait vraiment chaud à Rome l’été!!

 

Place St-Pierre et la Basilique

 

Située dans le Vatican, la basilique Saint-Pierre est le plus important édifice religieux du catholicisme. Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité établie par l’UNESCO, la basilique Saint-Pierre est considérée comme la plus grande conception architecturale de son temps et demeure l’un des monuments les plus visités au monde. C’est l’église du pape et de l’État pontifical.

 

Elle est la plus grande église catholique, avec une capacité de plus de 20 000 personnes. Par comparaison, le centre Vidétron a une capacité de 19 000 places en formules concert. C’est énorme!

 

La balustrade de la colonnade est composée de 284 colonnes, toutes monumentales, disposées sur 4 rangs. Elle est ornée de 140 statues qui mesurent chacun plus de 2 mètres. C’est Michel-Ange qui fut l’architecte de la grande coupole. Fait cocasse, la basilique Saint-Pierre n’a pas de clocher!

Nous n’avons pas visité l’intérieur de la basilique. En raison des contrôles de sécurité renforcés, y accéder peut prendre du temps, avec parfois une longue file d’attente en plein soleil. L’accès à la Basilique Saint Pierre est gratuit, celui de la coupole payant. Il semblerait que l’intérieur est grandiose.

284 colonnes ornent la basilique.

La foule de touristes sur Place St-Pierre

La Basilique St-Pierre de Rome avec en son centre l’obélisque du Vatican

Le Panthéon

Le Panthéon supporte la plus grande coupole de toute l’Antiquité. Avec ses 43,30 m de diamètre à l’intérieur, elle est aussi la plus grande coupole du monde en béton non armé.

La coupole du Panthéon détient le record mondial de portée des voûtes.

La coupole, qui symbolise la voûte céleste était non seulement l’image du lieu de résidence des dieux mais aussi celle de l’univers sous le contrôle de Rome. Cette coupole est percée d’un oculus en son centre.

Après presque deux millénaires, cette construction remarquable ne présente pas de signe de faiblesse de sa structure.

Plusieurs scènes du film Anges et Démons furent tournés au Panthéon.

Le Panthéon de Rome servit d’inspiration à plusieurs édifices moderne dont le Capitole des États-Unis à Washington DC.

 

La façade du Panthéon

L’intérieur de la coupole

La coupole et son oculus

Le Colisée

Monument emblématique de la ville de Rome, cet immense amphithéâtre  fut construit entre 70 et 80 après Jésus-Christ. Il pouvait accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs. Il était utilisé entre autre pour des combats d’animaux sauvages et des combats de gladiateurs. Au début, ces massacres étaient là pour rendre honneur aux dieux, mais ça n’a pas été long que cela est devenu un jeu!

Il est resté en service pendant près de 500 ans.

 

Le bâtiment a finalement cessé d’être utilisé au cours du haut Moyen Âge.

Le Colisée est actuellement en état de ruine, en raison des dommages causés par les tremblements de terre et la récupération des pierres pour de nouvelles construction au moyen-âge. La basilique St-Pierre a par exemple hérité de ses pierres.

Le Colisée est tout de même un bâtiment solide. Il a subi un tremblement de terre (442) et la foudre l’a frappé (217). Même s’il n’est plus très neuf, il est tout de même toujours là! Aujourd’hui, c’est devenu l’un des repaires favoris des chats romains. 😉

Saviez-vous que le fait de mettre son pouce en bas en signe de désaccord nous vient des romains? En effet, lorsque l’empereur voulait que le combattant meurt, il baissait son pouce,et le levait dans le cas inverse.

L’arc de Constantin, situé entre le Colisée et le Palatin.

La partie encore debout du Colisée.

L’intérieur du Colisée.

Le Circus Maximus

Le Circus Maximus est le plus vaste et le plus ancien hippodrome de Rome. C’est ici qu’étaient organisées les courses de char. Son emplacement est entièrement dégagé, mais presque sans vestiges visibles. Les gradins n’ont pas été conservés.

Il pouvait accueillir environ 250 000 spectateurs, et plus encore dans ses dimensions maximales, où ce chiffre aurait atteint 385 000 spectateurs, ce qui en fait de loin le plus grand édifice de spectacles sportifs de l’Histoire.

 

 

Le Circus maximus ressemble plutôt aujourd’hui à un espèce de grand terrain vague.

Le Palatin

La colline du Palatin est une des parties les plus anciennes de la ville. Haute de 70 mètres, elle donne d’un coté sur le Forum Romain et de l’autre sur le Cirque Maxime. Elle est devenue un grand musée en plein air, visitable de jour dans  lequel on découvre, au cœur d’un magnifique jardin, les ruines des anciens palais des empereurs romains. Les ruines ne sont pas particulièrement impressionnantes, mais le cadre de verdure est enchanteur et la vue sur la ville magnifique.

La légende veut que Rome ait été fondée sur le Palatin.

 

 

La colline du Palatin

Nous passons notre troisième journée à Rome à marcher un parcours qui nous faire voir les attractions touristiques un peu moins connues de Rome. Entre autre, nous nous sommes rendus sur Janiculum Hill pour y voir une vue panoramique de la ville, nous sommes passés par le Orange Garden et  nous sommes allés voir la bouche de la vérité.

Voir la marche sur ce lien

Nous voyons des choses très intéressantes mais comme nous sommes sous un soleil de plomb, la journée est quand même fatigante. Un gelato nous redonne un peu de pep en après-midi et nous terminons avec une délicieuse pizza!

Le matin du 4ième jour, nous nous levons très très tôt pour prendre le TGV qui nous amènera à Naples où nous prendrons une voiture pour la suite de notre semaine en Italie. Les gars ne sont pas faciles à réveiller…La journée sera longue!

Prochain arrêt, les ruine d’Herculanum…